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VERRONNAIS 1844
Village de l'ancienne province des Trois-Evêchés, près de la côte de Delme, paroisse et mairie, arrond. de Metz, à 27 kil. S.-E., canton de Verny, à 1- kil. S.-E.; succursale; école fréquentée par 24 garçons et 20 filles; revenus de l'instituteur, 370 fr.; pop. 223 indiv., maisons 52; territ. prod. 332 hect. 41 ares 95 cent. en terres et prés, et 63 ares de vignes.
Vl y a dans ce village, dont les habitants sont assez industrieux, un charron, un maréchal-ferrant, un bourrelier, deux cabaretiers, deux cordonniers-bottiers, trois charpentiers, un marchand de draps et d'étoffes, un distillateur d'eau-de-vie, une couturière en robes, des brodeuses,plusieurs filatures de laine, des marchands de porcs, des marchands de semences de jardins et de graines, des vitriers, coquetier



coquetier

Marchand d'oeufs, de volailles en gros


Petit Robert 1997 ....

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s, maçons, un menuisier, un scieur de long, des tisserands et des tailleurs d'habits.
Le sol, quoique très pierreux, est fertile en céréales qui jouissent
d'une grande réputation sur les marchés de Metz, Nancy et Pont-à-Mousson. Outre quelques couches de sable, on exploite presque partout une pierre calcaire bleuâtre très-propre à la bâtisse; il est surtout une pierre fort répandue dans la plaine, que les minéralogistes nomment gryphée arquée du terrain du lias



lias

Jurassique inférieur. Fossiles, marnes du lias. Lias calcaire, marneux, schisteux.


Petit Robert 1997 ....

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. On a de plus cru remarquer des paillettes de cuivre à une profondeur de 8 mètres, en creusant un puits, il y a plusieurs années. Le point culminant du calcaire jurassique de la côte de Delme est à 399 mètres au pied du versant occidental de cette côte. A un kilomètre du village existe une source d'eau fort limpide, formant un petit ruisseau qui traverse les terres, vient alimenter les deux fontaines du lieu, et va de là se jeter dans la Seille, à 4 kil. de la commune. Ce ruisseau nourrit des écrevisses, des goujons, des grenouilles, des salamandres et autres reptiles.
L'invasion suédoise de 1635 traînant après elle la famine et la peste, a laissé à Foville des traces qui ne s'effaceront de longtemps: on voyait encore, il y a peu d'années, des maisons renversées,
incendiées, qui cachaient sous leurs débris des vases renfermant des monnaies à l'effigie de Louis XIII et des ducs de Lorraine, ainsi que beaucoup de médailles qui se trouvent perdues pour n'avoir pas été suffisamment appréciées. Avant la révolution de 1789, le chapitre de la cathédrale de Metz exerçait à Foville des droits seigneuriaux. René II, duc de Lorraine, envoya piller Foville en 1486, sous prétexte que les habitants devaient une redevance à son oncle Henri II de Vaudémont, élu évêque de Metz par les chanoines réfugiés à Pont-à-Mousson.
L'église de ce village, qui est très ancienne, ne possède de remarquable qu'un tableau assez estimé des connaisseurs: c'est la femme adultère aux pieds du Sauveur, environné des docteurs de la loi. Ce tableau a appartenu à M. l'abbé Girardet, aumônier de la chapelle expiatoire de Louis XVI, à Paris.

(Archives municipales de METZ Cote :CB 28/1)