Sainte-Chrétienne qui se consacrent à l'éducation des jeunes personnes, au soulagement des malades et à l'instruction gratuite des pauvres. (voir, pour l'histoire de cette ancienne ville, le dictionnaire de feu M. Viville; il donne de grands renseignements.)
Le dépôt de mendicité du département avait fixé à Gorze, où l'on avait commencé à l'établir au mois de juin 1812; on ne voyait plus alors de mendiants à Metz: ils étaient transférés dans ce dépôt. A la fin de l'année 1813, on l'a transformé en hôpital pour les militaires revenant de la campagne de Leipzig. En 1816, il a été converti en caserne pour l'armée d'occupation jusqu'en 1818, époque où les troupes étrangères ont évacué la France. Il est maintenant question de remettre sur pied cet établissement. L'aqueduc romain qui conduisait les eaux de Gorze à Metz est conservé dans toute la longueur de ce bourg; les eaux y coulent encore.
A la fin du XVIe siècle est né à

Gorze François Thibouret, chirurgien habile et professeur de mathématiques à l'université de Pont-à-Mousson; il a publié en 1620 un vol. in-4e sur les machines de guerre et sur l'art de l'artificier. Ce même ouvrage contient une élégie contre Berthold Schwartz, inventeur de la poudre à canon, une dissertation sur la polygraphie de l'abbé Trithème, et sur les moyens d'écrire la nuit à son ami et d'en recevoir une réponse. Gorze a aussi donné naissance à Mathieu Réginaldt, qui, au commencement du XVIIe siècle, fut professeur d'éloquence à Angers. Ce savant a publié des odes, des distiques, et un poème grec sur Saint-Lézin.
Dudot (Théodore), né à Gorze, le 10 mars 1769, vicaire général au diocèse de Metz, décédé le 3 mars 1834, à l'âge de 65 ans, était au séminaire Saint-Simon quand éclata la révolution de 1793; obligé alors de renoncer à sa vocation ou à sa patrie, il se réfugia à Luxembourg, puis à Trèves où il reçut les saints ordres.