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Arrêté par les armées françaises et condamné à mort par les tribunaux révolutionnaires, il fut amené à Metz pour monter à l'échafaud; heureusement, les papiers qui le concernaient se trouvèrent égarés, et on l'oublia dans les prisons où il passa quatre ans et demi. Après le règne de la terreur, l'abbé Dudot rentra en France; il exerça à Metz les fonctions de son ministère, puis fut chargé de la paroisse de Fleury qu'il desservit pendant plusieurs années. Appelé ensuite à l'hospice Saint-Nicolas de Metz, en qualité de chapelain, il sut se faire aimer
et respecter des pauvres. A l'époque du typhus, il mérita l'admiration publique. En 1824, notre évêque, en prenant possession de son siège, l'appela aux fonctions de vicaire général. Sa modestie lui fit refuser une charge qu'il trouvait au-dessus de ses forces, mais bientôt l'obéissance triompha. Placé sur un plus haut thètre, il montra plus de vertus. Prodigue de ce qui lui appartenait, et industrieux à exciter la générosité des riches, c'est à lui que l'on doit les deux soeurs de charité qui vont à domicile porter
des secours aux malades de la ville. La maison des orphelines le regarde comme un de ses principaux bienfaiteurs. Nulle occasion de faire le bien ne se présenta jamais sans qu'il ne la saisît aussitôt. Ses derniers jours ont encore été pleins de bonnes oeuvres, et, avant de mourir, il s'est dépouillé de tout ce qu'il possédait. Foires le 1er juillet et le 1er lundi d'août, un jour : mercerie, étoffes, et bestiaux à la 2e foire.

(Archives municipales de METZ Cote :CB 28/1)