L' histoire de Metz et de la Lorraine, histoire de la moselle - cartes postales anciennes de Metz - cartes postales anciennes de Moselle - histoire Moselle
ARS-SUR-MOSELLE
VERRONNAIS 1844
Village de l'ancienne province des Trois-Evêchés, paroisse et mairie dont dépendent les moulins de Mance et de la Noue, dans une jolie vallée qui s'étend jusqu'au village de Gravelotte et qui s'ouvre sur la Moselle; arr.de Metz, à 9 kil. S.-O. de cette ville, canton de Gorze, à 11 kil. N.-E.; distribution du courrier par Gorze; cure et vicariat; école fréquentée par 145 garçons, et une autre, tenue par des soeurs, fréquentée par 120 filles; revenus des instituteurs, 2 300 francs; résidence d'un notaire; une pharmacie; pop. 1 453 indiv., maisons 240; territ. prod. 1 160 hect. 82 ares, dont 197 en vignes, 491 en bois et 42 en friches.
On arrive à ce village en quittant, à Moulins-lès-Metz, la route de Paris, en traversant le pont qui est sur l'ancien lit de la Moselle, et en remontant par la rive gauche. Son territoire offre une surface de vignobles plus grande que celle de toute autre commune du département: cette circonstance, jointe à la facilité des communications et à la qualité du vin de la côte, qui et un des plus réputés du pays, y attire toute l'année bon nombre d'acheteurs.
Il existe dans cette commune
Village de l'ancienne province des Trois-Evêchés, paroisse et mairie dont dépendent les moulins de Mance et de la Noue, dans une jolie vallée qui s'étend jusqu'au village de Gravelotte et qui s'ouvre sur la Moselle; arr.de Metz, à 9 kil. S.-O. de cette ville, canton de Gorze, à 11 kil. N.-E.; distribution du courrier par Gorze; cure et vicariat; école fréquentée par 145 garçons, et une autre, tenue par des soeurs, fréquentée par 120 filles; revenus des instituteurs, 2 300 francs; résidence d'un notaire; une pharmacie; pop. 1 453 indiv., maisons 240; territ. prod. 1 160 hect. 82 ares, dont 197 en vignes, 491 en bois et 42 en friches.
On arrive à ce village en quittant, à Moulins-lès-Metz, la route de Paris, en traversant le pont qui est sur l'ancien lit de la Moselle, et en remontant par la rive gauche. Son territoire offre une surface de vignobles plus grande que celle de toute autre commune du département: cette circonstance, jointe à la facilité des communications et à la qualité du vin de la côte, qui et un des plus réputés du pays, y attire toute l'année bon nombre d'acheteurs.
Il existe dans cette commune
une fabrique de fil de fer, de pointes de Paris et de chaînes, qui occupe 80 ouvriers et ouvrières; elle appartient à MM. H. Karcher et Westermann, de Metz. Une fabrique de semoule, vermicelle, pâtes d'Italie, et de tous produits farineux, qui emploie 25 ouvriers et ouvrières; M. Virlet-Fournier, au moulin du Béchaud, en est l'exploitant. Une fabrique de papiers à la cuve, très importante, qui rivalise avec les premières fabriques de France. Cet établissement fabrique des cartons de bonne qulité, ainsi que des cartons et papiers-porcelaine de toutes couleurs et d'un beau brillant. Cette fabrique occupe 70 ouvriers et ouvrières; le propriétaire, M. Lamy, qui a reçu une médaille de 1ère classe à l'exposition des produits de l'industrie (Moselle, 1843), vient de faire monter une machine à vapeur, afin de suppléer aux eaux basses en été. Une autre fabrique de papier, appartient à M. Nourissier; elle occupe 12 ouviers, et fabrique toutes sortes de papiers et de carton pour la confection des tabatières de Sarreguemines et autres usages. Des fabriques d'ébénisterie, de chaudronnerie, de formes pour les papeteries, de jauges; des huileries, clouteries; deux distilleries montées à la vapeur; huit épiciers-merciers, marchands d'aunage; trois boucheries, deux boulangeries,
deux bonnes auberges, cinq serruriers-mécaniciens; six moulins à farine, et divers autres industries. Ars a une demi-compagnie de sapeurs-pompiers et une pompe à incendie, et deux compagnies de garde nationale. Voitures publiques, partant deux fois par jour pour Metz et retour.
On trouve dans un bois de la commune, appelé Gerbéhaie, ou de la Citerne, les ruines d'une très ancienne construction, que l'on dit être les restes d'un château de l'ordre des templiers; mais il n'y a aucune donnée très certaine à cet égard. Dans la vallée de Mance, du minerai a été découvert, il y a quatre ans, par le sieur Pillot, meunier, qui a formé une demande en concession; le banc de minerai est, dit-on, la continuation de celui des forges de Hayange, et de la même qualité. L'exploitation pourra se faire, suivant les accidents du terrain, à ciel ouvert ou par galeries. D'après une ancienne tradition, les Romains avaient des forges dan la vallée de Mance, près des lieux où le minerai a été découvert en 1841.
Sur la partie élevée de ce village où est située l'église se voyait autrefois une forteresse.
(Archives municipales de METZ Cote :CB 28/1)
On trouve dans un bois de la commune, appelé Gerbéhaie, ou de la Citerne, les ruines d'une très ancienne construction, que l'on dit être les restes d'un château de l'ordre des templiers; mais il n'y a aucune donnée très certaine à cet égard. Dans la vallée de Mance, du minerai a été découvert, il y a quatre ans, par le sieur Pillot, meunier, qui a formé une demande en concession; le banc de minerai est, dit-on, la continuation de celui des forges de Hayange, et de la même qualité. L'exploitation pourra se faire, suivant les accidents du terrain, à ciel ouvert ou par galeries. D'après une ancienne tradition, les Romains avaient des forges dan la vallée de Mance, près des lieux où le minerai a été découvert en 1841.
Sur la partie élevée de ce village où est située l'église se voyait autrefois une forteresse.
(Archives municipales de METZ Cote :CB 28/1)
