L' histoire de Metz et de la Lorraine, histoire de la moselle - cartes postales anciennes de Metz - cartes postales anciennes de Moselle - histoire Moselle
LOUVIGNY
Le 23 mars 1490 (1) le duc, Réné II, voulant réparer cet échec, vint, à la tête de 1,300 chevaux et de 6,000 hommes de pied, mettre le siège devant le château de Louvigny. Le lendemain 200 cavaliers et 200 piétons qui étaient sortis de Metz pour faire lever le siège , se retirèrent en voyant la supériorité des forces du duc. La garnison de Louvigny , privée de secours , se rendit au duc, qui était eu personne au siège, et fut emmenée prisonnière à Pont-à-Mousson. Tous les biens renfermés dans le château tombèrent au pouvoir de l'ennemi
« lesquels valoient bien 600 fr. »
Les garnisons de Verny et de plusieurs autres places de la ville de Metz , apprenant que Louvigny était rendu , « pourtant que c'était une forte place, » se retirent sans coup férir pour se réfugier à Metz.
« lesquels valoient bien 600 fr. »
Les garnisons de Verny et de plusieurs autres places de la ville de Metz , apprenant que Louvigny était rendu , « pourtant que c'était une forte place, » se retirent sans coup férir pour se réfugier à Metz.
Les
Messin
s tirèrent une vengeance éclatante de cet échec. Après trois ans de revers et de défaites, Réné fut contraint de demander la paix (2) .
D'après M. Viville (3) , Réné II fit pendre aux crénaux et noyer dans la Seille toute la garnison du château.
Les chroniques recueillies par M. Huguenin semblent absoudre Réné , au moins en partie de cette accusation de cruauté.
« A la fin du mois de juillet 1490, quatorze hommes d'armes (le Louvigny qui avaient été faits prisonniers lors de la prise du château , s'échappent des prisons de Nancy , après avoir arraché la serrure de leur prison, en se recommandant à la sainte Vierge , et déposent cette serrure dans la chapelle de N.-D. La [tonde (aujourd'hui la chapelle du Mont-Carmel) et y est encore (4) .»
Messin |
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Dans le cadre de l'OPAH, les modes et phénomènes architecturaux répandus de 1871 à 1903 ne peuvent être observés qu'au Sablon.
Dans ce quartier, quasi inhabité sous le Second Empire et loti lentement au début de l'annexion, les habitants autochtones, .... ...lire la suite, cliquez sur le nom |
D'après M. Viville (3) , Réné II fit pendre aux crénaux et noyer dans la Seille toute la garnison du château.
Les chroniques recueillies par M. Huguenin semblent absoudre Réné , au moins en partie de cette accusation de cruauté.
« A la fin du mois de juillet 1490, quatorze hommes d'armes (le Louvigny qui avaient été faits prisonniers lors de la prise du château , s'échappent des prisons de Nancy , après avoir arraché la serrure de leur prison, en se recommandant à la sainte Vierge , et déposent cette serrure dans la chapelle de N.-D. La [tonde (aujourd'hui la chapelle du Mont-Carmel) et y est encore (4) .»
De 1537 à 1586, quatre seigneurs se succèdent dans la seigneurie de Louvigny, Christophe Vorgiereux, seigneur de Corny (1537), Marguerite d'Esch (1549), Catherine La Hanay (1561), Thiébaut de Gournay (1586) (5) .
(1)D'après les Bénédictins, Hist. de Metz, et M. Viville ; 1489 suivant dom Calmet et Jehau Aubrion.
(2) Jehan Aubrion, p. 239.
(3) Bénédictins, t. 111, p. 687.Hist. de Metz. Statistique de la Moselle, p. 247.
(4) p. 524.
(5) Titres de Lorraine, t. X, partie 2, p. 65.
Le 27 mars 1537, Christophe Vorgiereux, seigneur de Corny, à cause de Claude de Gournay sa femme, fait les reprises de la forte maison de Louvigny et des trois quarts du ban de Baizin. Item de la forte maison de Gouyet. Ibid, p. 46.
(1)D'après les Bénédictins, Hist. de Metz, et M. Viville ; 1489 suivant dom Calmet et Jehau Aubrion.
(2) Jehan Aubrion, p. 239.
(3) Bénédictins, t. 111, p. 687.Hist. de Metz. Statistique de la Moselle, p. 247.
(4) p. 524.
(5) Titres de Lorraine, t. X, partie 2, p. 65.
Le 27 mars 1537, Christophe Vorgiereux, seigneur de Corny, à cause de Claude de Gournay sa femme, fait les reprises de la forte maison de Louvigny et des trois quarts du ban de Baizin. Item de la forte maison de Gouyet. Ibid, p. 46.
