MORHANGE

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A VOIR COMMUNE
Eglise Saint-Pierre et Saint-Paul (XVe) ,

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Edifiée à la fin du XIIIe siècle, l’église est détruite par un incendie en 1401. Reconstruite en 1421, elle est à nouveau la proie des flammes en 1501, mais est en partie sauvée grâce à la statue de « la Vierge du Feu », Notre-Dame au Charbon (début XIVe siècle). Restaurée et agrandie de 1890 à 1911, cette église possède notamment une chapelle des comtes de Morhange, qui servait de sépultures aux seigneurs du lieu. Ce chef d’œuvre d’architecture ogivale, aux nombreuses sculptures, a encore souffert de la bataille de Lorraine d’août 1914, mais sans dégâts majeurs.



Maison du Bailli (XVIe) ,


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Surélevée d’un étage au XVIe siècle, cette maison est restaurée au XVIIe pour devenir celle du bailli, avant de connaître d’autres affectations (gendarmerie, ferme et aujourd’hui maison de l’Amitié).
Au XVIIe siècle, la seigneurie de Morhange était directement administrée par un bailli, représentant de l’autorité ducale puis royale. Le bailli était chargé de faire appliquer la justice et de contrôler l’administration en son nom, disposant de tous les droits, jusqu’à l’exécution de la peine capitale.
La maison servait aussi de prison, les cachots se trouvant à l’arrière du bâtiment, dans l’actuelle cuisine.



Les casernes (XIXe) ,


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Annexée à l’Allemagne en 1871, Morhange est une modeste bourgade de 1 200 habitants, en bordure de la nouvelle frontière avec la France.
En 1890, Metz devient le siège du nouveau XVIe Corps d’Armée. Morhange est intégrée au plan défense de la frontière ouest du Reich.
La ville devient une immense caserne, abritant 4 000 militaires, accompagnés de plus d’un millier de civils. Conçus à partir de la nouvelle gare, deux grands axes conditionnent ces aménagements, à partir de l’ancienne ville : l’avenue du Général Leclerc pour les casernements, et l’avenue Poincaré pour les logements d’officiers.