MORHANGE

précédente       1     2     3     4     5     6     7     8     9     10     11       suivante

SURNOMS
LORRY ,

Les culs brûlés et les runés (ruinés) d' Morhanje
Icare concept - cliquez sur la photo pour la réduire
Les culs brûlés et les ruinés de Morhange


C'est un événement historique qui est à l'origine des deux sobriquets. En effet, la tradition locale affirme que le 2 juillet 1401 un premier incendie détruisit la ville et l'église, à l'exception du Château de Salm. Cette église, située sur la côte, au centre du confin ap­pelé le " Kirchgarten ", qui renfermait déjà au 14e siècle la statue de la Vierge du Feu ou Notre - Dame au
Charbon, y fut rebâtie 20 ans plus tard.
Maujean (Histoire de Morhange, pp. 126 et 226) fixe historiquement l'incendie de 1401 à la date du 2 juillet de l'année 1405, où d'après les chroniques de Huguenin, les Messin



Messin

Dans le cadre de l'OPAH, les modes et phénomènes architecturaux répandus de 1871 à 1903 ne peuvent être observés qu'au Sablon. Dans ce quartier, quasi inhabité sous le Second Empire et loti lentement au début de l'annexion, les habitants autochtones, ....

...lire la suite, cliquez sur le nom
s, révoltés contre les Treize, firent une incursion armée dans les terres du comte de Salm et mirent à sac Morhange et Puttelange. Partis de Metz au plus tard le 30 juin, les Messin



Messin

Dans le cadre de l'OPAH, les modes et phénomènes architecturaux répandus de 1871 à 1903 ne peuvent être observés qu'au Sablon. Dans ce quartier, quasi inhabité sous le Second Empire et loti lentement au début de l'annexion, les habitants autochtones, ....

...lire la suite, cliquez sur le nom
s pouvaient être à Morhange le 2 juillet, fête de la Visitation de la Sainte Vierge, et mettre à mal la ville et la colonie de la côte du " circuyt de la montaigne ".
La destruction de la ville et de son église en 1401 avait fait sur les habitants de la ville une impression profonde. Le souvenir en fut entretenu par un voeu de la population, s'engageant à faire tous les ans, le 2 juillet, une procession solennelle de la Sainte Vierge, anniversaire du sinistre.
Mais en 1501, les bourgeois oublièrent ce voeu et, pour des raisons inconnues, la procession de la Visitation n'eut pas lieu. Or, le jour même du centenaire, toute la ville fut entièrement incendiée
" du feu du ciel ", à l'exception de l'église, du château et de 3 maisons. La tour, formant corps séparé de l'église, devint aussi la proie des flammes et les cloches furent anéanties.
La date de l'année 1501 est historiquement établie par des lettres de franchise de la comtesse Jehanne de Salm, datées du mercredi avant la fête de saint Mathieu, évangeliste, 1501. — Extrayons un passage de ces lettres de franchise qui nous rend compte de la ruine de la population de ce bourg :
. . . et touttes les maisons jusqu'au chasteau avaient été entièrement brulées les biens meubles et chevaulx des bourgeois qu'ilz avaient en leurs maisons consumez et mis en cendres par danger de feug sans en avoir que ung bien peu retiré. A quoy yceulx bourgeois seroient esté grandement molestez et tant riches que paouvres destruicts et dégastez estant appaouvrys et que sans grace secours ou ayde de franchise d'icelle Seigneurie dudit lieu ne leur fust esté possible aulcunement la pouvoir reediffier et construire.