NORROY-LE-VENEUR

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VERRONNAIS 1844
Village de l'ancienne province des Trois-Evêchés, composé de deux sections, celle de Norroy-le-Veneur et celle de Plénois, chacune de ces sections jouit àpart de ses biens communaux; la 1re est composée des hameaux de Norroy, Aumont, Larue, Bellevue et Marengo sur la route de Briey, les fermes isolées de Kalembourg et Sainte-Anne près de Belle-Vue; pop. 745 indiv., maisons 185; la 2e est composée des hameaux de Plénois, Villers, Wasmngue, Point-du-Jour, Tournebride maison isolée; pop. 345 indiv., maisons 120; arrond. et 1er canton de Metz, à 9 kil. N.-O.; distribution du courrier par Metz; résidence d'un percepteur des contributions directes; succursale; école fréquentée par 60 garçons, et une autre dirigée par une soeur de la Providence du couvent de Peltre près Metz, fréquentée par 50 filles; revenus des instituteurs, 1020 fr.;
territ. prod. 1 094 hect. 61 ares 75 cent., dont 371 h. 27 a. 98 C. en terres labourables, 75 h. 12 a. 90 c. en vignes, 15 h. 55 a. 80 c.en jardins potagers, 141 h. 63 a. 23 c. en prés, 4 h. 10 a. 28 c. en pâture, 257 h. 35 a. 44 c. en friches et mares, 20 h. 53 a. 70 c. en terres vines, 55 a. 90 c. en carrières, 6 a. 82 c. en réservoirs, et 4 h. 86 a. 20 c. en superficie de bâtiments.
Ce village est situé au pied d'une côte appelée le Vémont, sur laquelle il y a une carrière de pavés très recherchés et de pierres-roches propres à bâtir. Ce village possède une tuilerie dont les produits sont très recherchés; on y fabrique de tuiles plates, des creuses et des carreaux de toutes espèces. un moulin à farine, appelé le moulin aux prés, à cause de sa situation au milieu des prés.
Edouard III, duc de Bar, voulant reconnaître les services que Philippe de Norroy, chevalier, son chambellan lui a faits, en armes avec routes et compagnies de
traits et sa compagnie, contre le duc de Lorraine et ses adhérents, et pour l'indemniser des sommes qu'il lui avait prêtées, lui donna, le 13 septembre 1413, la terre de Norroy-devant-Metz, sans faculté de rachat de 1 000 fr.
René d'Anjou retire cette terre des mains de Philippe de Norroy en 1426, et l'engage de nouveau à Simonin Noiron, chevalier, trésorier de l'église de Metz. L'église est très gothique. Du temps des romains elle servait de forteresse, dont on voit encore quelques vestiges, principalement dans les murs du cimetière et du clocher. Sous le maître-autel, il y a une espèce de caveau,où, du temps des guerres entre les anciennes provinces, les prêtres célébraient la messe; on y entre par une espèce de trappe dans l'église même, dont la voûte est supportée par quatre piliers très forts.

(Archives municipales de METZ Cote :CB 28/1)