en maisons, jardins et vergers, 1 hect. 40 ares en routes et chemins publiques.
Pournois-la-Grasse était déjà connu au 13e siècle; il appartenait à cette époque aux sires de Vergny, qui renait c fief de la noble et ancienne famille des Chérisey. En 1331, Louis de Vergny, fils de Geoffroy de Vergny, écuyer, vendit, du consentement de Henri de Chérisey, son oncle, et de lui il recevait, la terre et seigneurie de Ponoy à dame Pérette Grognat, abbesse de Sainte-Marie de Metz. L'abbaye de Sainte-Marie demeura ensuite en possession de la terre et seigneurie de Pournoy-la-Grasse et d'Orgeval ou Orceval, jusqu'à l'époque de la révolution de 1789. Elle nommait à la cure.
L'église et la présbitère étaient primitivement à Orgeval, petit hameau dépendant du territoire de Ponoy, sur le ruisseau, et près de la Seille; cette église était déjà paroisse de Verny et d'Avigy. Le hameau d'Orgeval fut détruit par les

Suédois lors de leur invasion en France en 1636, et l'église avait déjà été démolie plus de cinquante ans auparavant, comme on peut en juger par un procès-verbal de visite fait par l'évêque de Metz dans la paroisse de Pournoy-la-Grasse, le 23 août 1684. Dans le même acte, ce villge fut déclaré le chef-lieu de la paroisse; mais le presbytère, ainsi que l'église actuelle qui est grande, régulière, mis sans importance sous le rapport artistique, ne furent bâtis que vers le milieu du siècle dernier. L'ancienne chapelle, qui subsiste encore, sert d'habitation.
La rivière de Seille abonde en cet endroit en écrevisses communes, carpes, brochets, perches, brêmes, barbeaux, chevennes, frétin blanc, ablettes, goujons et anguilles.
Peu de gibier, les lièvres, les cailles et les perdrix sont les plus communs, on y rencontre peu de loups, de renards et des sangliers.