VERNY

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VERRONNAIS 1844
Village situé dans un vallon, près du ruisseau de Morfontaine, traversé par la route départementale n° 10 de Metz à Nancy, par Saint-Jure et Nomeny, annexe de la paroisse et de la mairie de Pournoy-la-Grasse, arrond. de Metz, à 13 kil. S., chef-lieu de canton, justice de paix, bureau du receveur de l'enregistrement, perception des contributions directes; distribution du courrier par Solgne; cure; école fréquentée par 30 enfants; revenus de l'instituteur, 450 fr.; pop. 288 indiv., maisons 72, dont 38 bâties depuis 1815; territ. prod. 402 hect. 90 ares, dont 289 en terres arables, 76 en prés, 10 en vignes, 15 h. 50 a. en friches, 6 H. 93 a. en maisons, jardins et vignes et 5 h. 50 a. en routes et chemins publics; église, maison d'école et maison communale où se trouve le prétoire du juge de paix; un bureau de
tabac, une brasserie, une vinaigrerie; trois distilleries, trois huileries.
Verny, autrefois Vergney, village de l'ancienne province des Trois-Evêchés, est déjà mentionné dans les chartres du 13e siècle. Il appartenait alors à l'ancienne famille de Vergney, qui tenait ce fief des seigneurs de Chérisey. En 1331, Henri de Chérisey, écuyer, céda par une chartre à l'évêque de Metz Adhémar, ses droits sur la forte maison de Verny, sur la ville et ses appartenances. Depuis ce moment le seigneur de Verny resta vassal de l'évêque. C'est vers la même époque que Louis de Verny vendit à l'abbesse de Sainte-Marie de Metz, le fief de Pournoy-la-Grasse, avec le consentement de son oncle Henri de Chérisey, de qui il le tenait.
Dans une autre chartre datée de 1402, Joffroy de Verny, déclare avoir le tiers de la ville de Verny, haute et basse, le reste appartenait
à dame Agnès Marcoult et messire Jehan le Gournaix de Metz. Depuis cette époque on trouve dans quelques actes le nom des seigneurs de Verny, jusqu'au moment où ils disparaissent de l'histoire. Quand à la forte maison ou château fort de Verny, il était situé dans la vallée, près du ruisseau de Morfontaine. Il paraît avoir été détruit par les Suédois, pendant le séjour qu'ils firent dans la Lorraine en 1636. Aujourd'hui encore, on trouve sur son emplacement des restes de tours et de remparts; des charbons, des pierres calcinées par le feu, qui attestent de quelle manière il a péri. Plus tard, un nouveau château, moins grand que le premier, fut construit sur la colline.
Les productions sont comme celles de Pournoy-la-Grasse. Les habitants se livrent en très grande partie à la culture de la terre et de la Vigne. Dans une espèce de torrent, près de Verny, on trouve parfois, après les pluies, quelques