calcaire sur toute la surface du ban; l'argile n'y est pas rare. Un ruisseau qui prend sa source dans la forêt voisine et qui va se jeter dans la Seille; après avoir traversé la colline à vingt mètres du village, procure aux pêcheurs le plaisir de prendre des écrevisses, des grenouilles et des goujons. Le gibier qui peuple la forêt consiste en renards, loups, lièvres, sangliers,écureuils et hérissons; on trouve des tourterelles, des perdrix, des cailles, des becaces, des canards sauvages, lors de leur passage, des sarcelles, quelquefois des vautours et des hérons. Les oiseaux les plus nombreux sont ceux qui sont communs à tous le département.
On voit à Vulmont les reste d'une tour qui a 11 mètres 694 carrés, sur 8 m 120 de hauteur, et 1 m 191 d'épaisseur; elle a eu jusqu'à 20 mètres d'élévation; des cheminées et des ouvertures de croisées attestent que cet édifice a été habité dans les temps forts reculés; l'intérieur de cette tour a

une teinte rougeâtre, les pierres en sont brulées; les habitants tiennent de tradition qu'elle fut incendiée dans la guerre des Allemands. Ce village possède une chapelle très ancienne qui n'a rien de remarquable.
VULMONT (villa montis), du mont sur lequel est situé ce village de l'ancienne province du Barrois, près de la côte de Delme, mairie, annexe de l paroisse de Foville, arrond. de Metz, à 26 kil. S.-E., canton de Verny, à 14 kil. S.-E.; distribution du courrier par Solgne; pop. 156 indiv., maisons 31; territ. prod. 293 hect., dont 40 en bois, 50 ares en vignes et 1 hect. en pâtis; un moulin.
Il existe dans ce village, vitrier, un commerçant, six tisserands, deux cultivateurs-fermiers, un moulin à farine, un maréchal-ferrant, un cordonnier, deux aubergistes, un marchand de semences de jardins, des marchands de grains et des marchands de porcs; il y a aussi beaucoup de femmes qui